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L’île de Pâques
Un nouveau voyage, une nouvelle merveille.
L’île de Pâques, la fabuleuse, la mystérieuse
Là bas, tout au fond du cerveau, le rêve était là qui attendait, patiemment, silencieusement.
Nous savons maintenant qu’il faut croire en ses rêves, qu’ils peuvent toujours se réaliser.
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Par jacky-micky le 19 Mars 2013 à 16:39
8 mars 2013
Plein les yeux
Notre hôtesse nous avait prévenus : c’est le plus beau site de toute l’île.
Sur le guide, le même discours : 15 Moaï alignés, dos à la mer : SUPERBE !Effectivement ! En arrivant sur le site, nous les apercevons de loin et déjà l’effet est impressionnant. Nous voyons déjà que l’un d’eux a encore son Pukao ‘chapeau’.
Chacun se fige sur sa première vision.
Nous nous approchons doucement comme pour retarder l’instant magique où nous les verrons parfaitement, en face.
Le tsunami de 1960 a provoqué d’énormes dégâts. Les statues ont été renversées, cassées et certaines, de plusieurs dizaines de tonnes, projetées à plus de 100 mètres.
Le site a été restauré en 1996 par une équipe japonaise.
Un autre Moaï, debout, regarde ailleurs, indifférent.
Là, des Pukao ont roulé et restent sur place.
Nous voici devant les 15 Moaï.
Nous nous arrêtons. Il y a peu de touristes et nous avons tout le loisir de les contempler : impressionnant, majestueux. Nous en avions vu des photos, souvent, mais d’être là, devant, avec la mer pour ornement, de les contempler en trois dimensions, nous ravit au delà de nos espérances.
Nous attendons un moment avant de poursuivre.
Pour l’instant nous détaillons ceux qui sont devant nous. Le temps les a marqués et les visages ont aujourd’hui des traits grossiers qui leur donnent à chacun une personnalité.
Nous passons un long moment à les contempler puis à faire le tour de la terrasse « AHU » où ils sont posés. Ils ont le regard fixé sur la colline, carrière d’où ils ont été extraits, ainsi que presque toutes les statues de l’île.
Les traces de restauration sont visibles, mais l‘ensemble est superbement bien fait.
Nous tachons, chacun, d’être à la hauteur de la situation.
Et le meilleur est à venir : le spectacle à ne pas manquer est de les contempler le matin, au lever du soleil.
*** 3 étoiles sur tous les guides
Le lendemain, à 6h30, nous sommes sur place. La nuit nous enveloppe encore et la lune expose son dernier quartier.
Avec les autres passionnés, nous attendons les premières lueurs.
Bientôt les Moaï sortent de l’ombre.
Leurs contours se précisent,
en même temps qu’une ligne rose s’élève de l’horizon
et va peindre les nuages
Le soleil étend lentement sa lumière sur tout le site,
pour faire durer notre plaisir
puis il se décide à sortir de l’eau,
allumant l’horizon,
et chassant les dernières ombres.
Le jour est maintenant levé
mais nous nous attardons,
toujours sous le charme du spectacle
1 commentaire -
Par jacky-micky le 18 Mars 2013 à 01:43
6 mars 2013
Plein la tête
Les statues, pardon les Moaï, nous direz vous, quand on en a vu un, on les a tous vus !
Eh bien non ! Tous sont différents et chaque site a son histoire.
Nous arrivons au Ahu Vinapu, site unique où l’on trouve les vestiges d’une muraille faite de blocs de pierres énormes, ce qui est déjà remarquable.
N’oublions pas qu’à l’époque, les indigènes n'avaient pour seuls outils que des haches et des burins en pierre. Pas de machine, même pas un palan et la roue n’existait pas. Ce qui est encore plus remarquable, c’est que ces pierres de plusieurs tonnes sont parfaitement assemblées, chacune épousant la forme de sa voisine.
Le plus mystérieux c’est que l’on trouve ces mêmes murs au Pérou, notamment à Cuzco ; exactement les mêmes.
On trouve également sur ce site, des pierres rondes et rouges de plusieurs tonnes, les Pukao qui se posaient sur la tête des Moaï.
Des fragments Moaï, épars montrent que le site fut plus important qu’il n’y parait aujourd’hui.
Non loin de là, sur un autre site, d’autres « chapeaux » se trouvent là, abandonnés,
près de la carrière d’où les pierres étaient extraites.
Sur un autre site encore, 7 Moaï sur une plateforme (Ahu).
C’est le seul endroit où les statues regardent vers la mer.
Pourquoi ? Encore un mystère !
Elles ont été parfaitement restaurées, et les traces en sont visibles au cou, la partie la plus fragile.
Pourquoi sont elles disposées là alors que l’on n’a pas trouvé de trace d’habitations aux alentours ?
Qu’importe, elles sont là, immobiles, orbites creuses tournées vers l’océan depuis des siècles.
Autour, le paysage est superbe, avec des collines verdoyantes sous
un ciel nuageux.En montant sur un volcan proche :
nous découvrons l’île sur 360°,
admirons la verdure à l’infini où s’ébattent des chevaux,
nous arrêtons au passage d’un rapace,
et apprécions la pause, au sommet.
Nous faisons provision de douceur.
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Par jacky-micky le 15 Mars 2013 à 16:11
5 mars 2013
La découverte
A la première vision de l’île, nous étions dans l’avion et avons survolé le cratère du volcan Ranau Kau au sud de l’île, et la (seule) ville, Hangaa Roa.
L’accueil de notre hôtesse est chaleureux et selon la coutume, les fleurs parfumées nous décorent agréablement.La nouvelle vahiné en sourit d’aise pour un charmant tableau,
Mais bien vite, nous prenons nos aises.
Les poules du quartier aussi.
Les chiens pareillement
Et les chevaux ne sont pas loin.
Le lendemain nous partons à la découverte des Moai, ces grandes statues de pierre, parfois couvertes d’un «chapeau».
Il n’y a pas loin à aller. Il y a des Moai tout autour de l‘île. Plus d’un millier en tout. Les plus proches de notre habitation sont en ville, au bord de la mer. Seuls, ou groupés sur des plateformes, des Ahu.Certains, peu nombreux ont conservé leur « chapeau »
et l’un d’eux a dans ses orbites, les yeux qui leur donnent la vie. Il est le seul à les avoir conservés.
Aux alentours, les vestiges des maisons en pierres, certaines restaurées, mais toujours incomplètes.
Les portes, très basses, obligeaient à entrer à « quatre pattes », mais cette disposition protégeait les habitants du vent.
Les Moai, lèvres pincées, regard fixe semblent posés là pour l’éternité. Pourquoi ont –ils été construits?Il y a beaucoup d’hypothèses et personne ne le sait vraiment, mais ils sont le ‘lourd’ symbole d’une volonté forte, puissante et durable.
Dans les jours suivants, nous découvrirons d’autres sites plus impressionnants et la carrière où ils étaient fabriqués.
Nous escaladerons les volcans (il y en a trois dans l’île).Et puis tous les jours nous regarderons la mer qui roule d’énormes vagues sur les rochers.
Les côtes sont dangereuses pour les bateaux et il y a peu d’endroits pour se baigner.
Nous regarderons la mer, sans nous lasser, avec parfois une vue à 180°.
Nous avons 10 jours pour faire provision de souvenirs.
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