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La Patagonie
10 janvier 2013
Direction LA PATAGONIE
C'est le voyage le plus attendu (avec l'île de Pâques et Machu Picchu)
Vaste territoire très peu peuplé, la Patagonie s’étend sur des millions de km² au Chili et en Argentine du 40ème parallèle jusqu’à la Terre de Feu. Ses paysages du bout du monde offrent aux voyageurs des trésors variés et superbes : La steppe, les lacs, les forêts les montagnes les glaciers
Nous allons les découvrir
C’est aussi une terre d'Histoire où les peuples originels ont été peu à peu effacés ou presque.
Territoire de fin du monde.
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Par jacky-micky le 27 Février 2013 à 01:15
14 janvier 2013
Le parc national de Torres del Paine, à 100 km au nord de Puerto Natales forme un ensemble de lacs, de montagnes aux sommets enneigés, de volcans et de glaciers. Il est réputé le plus spectaculaire du Chili.
Quand nous arrivons, un soleil pâle dans un ciel tourmenté éclaire le site d'une lumière irréelle qui modifie les couleurs à chaque instant.
Nous ne trouvons pas les mots pour décrire ce que nous voyons, ce que nous ressentons.
Nous sommes saisis d'admiration devant tant de beauté.
Tout comme lors de la visite des glaciers Balmaceda et Serrano, la veille.
Nous nous contenterons de faire défiler quelques pauvres images qui donnent un bien maigre aperçu des splendeurs étalées.
Arrivée en vue d'un glacier.
Quel beau voyage !
En vue d'une colonie de cormorans...
...dans un décor grandiose.
Le voyage continue...
...jusqu'au glacier
Au large, les icebergs défilent.
L'eau est partout . . .
. . . avec ou sans glaçons
Devant les tours de Torres del Paine.
Au bord du glacier.
Vision dans le parc de Torres del Paine.
Suite du voyage : http://youtu.be/GobKZx6DGpg
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Par jacky-micky le 19 Février 2013 à 21:29
13 janvier 2013
Los pingüinos
Micky en rêvait depuis longtemps... Dire bonjour aux pingouins. Pardon aux manchots, nous sommes dans l’hémisphère sud. Pour ne pas se faire remarquer, elle avait enfilé son écharpe « pingouin »
C’est qu’on n’en rencontre pas tous les jours des pingouins. Pardon, des manchots. Il faut aller les chercher. Parfois loin.
Nous en avions déjà aperçu, de loin, sur le versant Pacifique de l'ile de Chiloé.
Après ½ heure en bateau, sur un ilot, quelques ping manchots qui attendaient de voir passer les touristes du jour.
C’était une première approche.
Aujourd’hui c’est différent. Il ne s’agit pas de quelques manchots épars, mais d’une colonie. Toute une colonie, dans ses activités quotidiennes. Une vraie rencontre.
A partir de Punta Arenas nous roulons une heure dans une lande plate et vide.
Territoires des haciendas, tout le terrain est clôturé et inaccessible, parfois jonché de bois mort.
Près de la mer, une petite troupe de nandous indifférents, cherche sa nourriture.
Nous arrivons !
Dans un endroit battu par des vents violents, sur une lande aride au bord du détroit, vivent et prospèrent des centaines de manchots.
Nous empruntons un sentier piétonnier qui serpente à l’intérieur de leur territoire.
Il est tracé de manière à ne pas gêner leur passage car les manchots ont leurs habitudes et utilisent toujours le même chemin (les touristes aussi) pour aller de leur nid à la mer et de la mer à leur nid. On repère facilement dans la maigre végétation les lignes qui marquent leur passage.
A l’heure où nous arrivons, ils reviennent de la pêche.
Un certain nombre reste au bord de l’eau, les autres, seuls ou par 2 ou3 se dandinent vers leur nid et leur petit.
Certains d’ailleurs parcourent plusieurs centaines de mètres, sans se presser comme pour se faire mieux admirer, malgré le vent et le froid.
Pourquoi ne pas construire leur nid plus près de la mer ?
Mystère de manchot.
Nous ne nous lassons pas de les admirer.
Nous les regardons passer. Admirables petites bêtes !
Ils nous regardent les photographier. Bizarres humains !
Encore plus de manchots...
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Par jacky-micky le 15 Février 2013 à 23:46
13 Janvier 2013
Puerto Natales
Située à 246 km au nord de Punta Arenas, Puerto Natales est une petite ville calme et bien aménagée. Son seul intérêt est d'être le point de départ de nombreuses excursions.
On y trouve quantité d’agences de voyage, d’hôtels, de restaurants, de boutiques de souvenirs ou de matériel de sport.
Il ne semble y avoir que des touristes dans cette ville, et aucun habitant. Beaucoup de jeunes garçons et jeunes filles sportifs, venus affronter les montagnes environnantes.
Ce flux de jeunes donne à la ville, en cette saison, une ambiance particulière, de fête et d’aventure.
Le bord de mer nous attire toujours.
Le ciel offre le soir une lumière particulière, propre à la Patagonie.
Une lumière tamisée par la brume, qui estompe les montagnes au loin. Le ciel participe au spectacle en partageant ses couleurs avec les nuages.
Ici le ciel parait plus vaste qu’ailleurs.
Le long de la route qui nous emmène en excursion, le ciel joue constamment avec les nuages pour nous offrir un spectacle saisissant. La platitude du terrain augmente encore l’effet d’immensité.
Immensité de la Patagonie
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Par jacky-micky le 14 Février 2013 à 00:58
L’indien inconnu
Le cimetière de Punta Arenas amenagé en 1894 occupe quatre hectares au cœur de la ville.
Ses allées bordées de cyprès lui donnent un petit air vieillot.Les tombes les plus somptueuses côtoient les plus humbles.
Non loin de l’entrée principale, un mausolée et une plaque rappellent l’action continue de l’archéologue et ethnologue français José Emperaire qui a consacré plusieurs années à étudier le mode de vie des derniers indiens qui vivaient aux abords du détroit de Magellan.
Plus loin, près d’un long mur où sont incrustées les urnes,
une statue édifiée par la Croix Rouge représente un jeune indien souriant : l’indien inconnu.Elle rend hommage aux indiens disparus, massacrés au profit des intérêts des colonisateurs.
Il est l’objet d’un culte. Les nombreuses plaques de remerciements et la quantité d’objets hétéroclites déposés sur lui ou à ses pieds témoignent de la ferveur dont il est l’objet.
Sa main est tant de fois caressée qu’elle brille au soleil.
Des passants s’arrêtent devant lui et se signent.
C’est un témoignage émouvant, bien que tardif des atrocités
qui ont été commises contre ces peuples.
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Par jacky-micky le 9 Février 2013 à 17:54
11 janvier 2013
Ca y est, nous y sommes, nous sommes en Patagonie.
Sitôt installés à l’hôtel, nous partons en direction de la mer, du Détroit.
Contrairement à toutes les prévisions pessimistes que nous avons entendues, à toutes les précautions que nos amis nous ont demandé de prendre concernant le climat, ce n’est pas le froid polaire, juste un peu de fraîcheur. Le soleil nous accompagne. C’est l’été.
Par contre, le vent souffle en rafales, nous stoppe par moment dans notre avancée . . .
. . . puis nous laisse repartir.
Nous arrivons à la mer. Le Détroit de Magellan.
Il y a 6 mois, c’était une vision irréaliste, comme ces images que l’on regarde sans en comprendre la portée. Une vision d’un autre monde, un monde qui ne nous concerne pas. Aujourd’hui, nous y sommes. Nous sommes devant le Détroit. Nous entrons dans l’image, nous en faisons partie.
Micky m’invite à une partie d’échec, mais le vent a emporté les pièces.
Luttant contre le vent nous avançons, la tête tournée vers la mer, forte et moutonneuse. On est loin des tempêtes d’hiver, mais qu’importe.
Nous savourons en silence cet instant unique.
Rien peut être n’a existé
Que pour cette minute close
De fragile sérénité
Louis CALAFERTE
Quelques bateaux sont ancrés, non loin. Des quantités d’oiseaux ont investi les pontons en bois délabrés, vestiges d'anciennes activités charbonnières.
Nous restons là, immobiles, à regarder. Dans notre tête défilent des images de naufrages, d’aventures. Images des peuples qui vivaient là avant l’arrivée des européens.
Lieux de tragédies plus souvent que de joies.
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La ville offre peu d’intérêt. Au centre, l’église étale sa blancheur.
Sur la place centrale, au milieu des échoppes de souvenirs, Magellan trône en vainqueur, le pied sur un canon, dominant un indien, assis, un arc à la main, attendant des jours meilleurs.
Les passants, ignorant le conquérant, viennent poser la main sur le pied de l’indien qui a pris au fil des caresses une teinte d’or.
Dix minutes plus loin, du haut du belvédère, la ville s’étale rectiligne, sous un ciel sans fin.
Nous ne restons pas longtemps en ville, préférant la vision large du détroit.
Perdu sur le bord de mer, le bateau de Magellan, reconstruit, attend vainement un nouvel appareillage.
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